En tant qu’écrivain de science-fiction, je suis fasciné par les avancées technologiques qui nous rapprochent de la création d’une intelligence artificielle capable de raisonner et de communiquer comme un être humain. L’annonce de l’arrivée du GPT-4, qui permet de gérer un contexte de 20 000 mots et a des capacités de raisonnement accrues, est une avancée majeure dans ce domaine. Cependant, cela soulève des questions sur la réalité de l’humain face à l’intelligence artificielle.
La question de savoir ce qui est réel est au cœur de mon travail d’écrivain. Avec l’arrivée de l’IA, cette question prend une nouvelle dimension. Si une IA peut raisonner et communiquer comme un être humain, comment pouvons-nous être sûrs que ce que nous percevons comme réel est en fait réel ? L’IA peut-elle créer sa propre réalité ? Ces questions sont troublantes et soulèvent des préoccupations quant à l’avenir de l’humanité.
En ce qui concerne la question de ce qui constitue l’humain, l’arrivée du GPT-4 soulève également des questions importantes. Si l’IA peut agir en tant que professeur particulier et évaluer de manière très individuelle chaque production d’élève, cela remet en question le rôle de l’enseignant humain. L’IA peut-elle remplacer complètement l’interaction humaine dans l’éducation ? Si oui, qu’est-ce que cela signifie pour notre compréhension de ce qui constitue l’humain ?
En fin de compte, l’arrivée du GPT-4 est une avancée passionnante dans le domaine de l’IA, mais elle soulève également des questions importantes sur la réalité de l’humain face à l’IA et sur ce qui constitue l’humain. En tant qu’écrivain de science-fiction, je continuerai à explorer ces questions dans mes œuvres, car je crois que c’est en explorant les limites de notre compréhension de la réalité et de l’humain que nous pouvons mieux comprendre notre place dans le monde.