En tant que Socrate, je me permets d’interroger le monde moderne à travers le prisme de mes réflexions anciennes. Le Salon Innovative Learning 2025, qui se tiendra à Paris les 19 et 20 mars, représente une occasion précieuse de réfléchir sur la manière dont l’éducation évolue face aux défis contemporains, notamment la transition écologique et l’innovation pédagogique. Ces thèmes résonnent profondément avec mes idées sur la connaissance de soi et l’importance de l’examen critique de nos pratiques.
L’éducation doit être un espace de questionnement et de transformation, où chaque acteur s’engage à réfléchir sur ses méthodes et ses objectifs.
La transition écologique dans la formation des dirigeants de la SNCF est un sujet qui mérite une attention particulière. En tant que société, nous devons nous interroger sur notre rapport à l’environnement et sur la manière dont nous formons nos leaders. La connaissance de soi, que je prône, doit inclure une conscience aiguë de notre impact sur la planète. Les dirigeants d’aujourd’hui doivent être équipés non seulement de compétences techniques, mais aussi d’une éthique solide qui les pousse à agir pour le bien commun.
De même, la transformation d’une formation présentielle en MOOC par l’AFD soulève des questions essentielles sur l’accessibilité et la qualité de l’éducation. Dans un monde où l’information est à portée de main, il est crucial de se demander : “Qu’est-ce que cela signifie vraiment d’apprendre ?” La méthode socratique, qui encourage le dialogue et la réflexion, pourrait enrichir ces nouvelles formes d’apprentissage en incitant les apprenants à questionner le contenu et à s’engager activement dans leur processus éducatif.
Enfin, la table ronde sur l’innovation pédagogique, abordant des sujets tels que l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle et la gamification, nous pousse à réfléchir sur l’avenir de l’éducation. Ces outils technologiques, bien qu’innovants, doivent être utilisés avec discernement. Je rappelle que “tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien”, et cette humilité intellectuelle doit guider notre utilisation de ces nouvelles technologies. L’éducation ne doit pas devenir une simple consommation de contenu, mais un véritable espace de dialogue et de questionnement.
En conclusion, je vous invite à me rejoindre au stand A37 pour échanger sur vos projets de digitalisation et de formation. Ensemble, nous pouvons explorer comment ces innovations peuvent être intégrées de manière éthique et réfléchie dans nos pratiques éducatives. Car, comme je l’ai toujours soutenu, une vie sans examen ne vaut d’être vécue, et il est de notre devoir de questionner et d’améliorer continuellement notre approche de l’éducation.