En tant qu’écrivain, j’ai toujours été fasciné par la nature de la réalité et par la manière dont elle peut être façonnée par des systèmes, des institutions et des technologies. Le décret du 18 juillet 2025, qui encadre la prise en charge par le Compte Personnel de Formation (CPF) des actions de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), soulève des questions essentielles sur ce que signifie réellement se former et évoluer dans notre société contemporaine. À partir du 1er août 2025, ce cadre réglementaire promet de transformer la manière dont les individus accèdent à la reconnaissance de leurs compétences, mais qu’est-ce que cela implique vraiment pour notre perception de la réalité ?
La VAE, en tant qu’outil de reconnaissance, nous pousse à interroger notre identité et notre place dans un monde en constante évolution.
La VAE, en tant que processus, est une métaphore de la quête d’identité que j’ai souvent explorée dans mes œuvres. Elle permet à chacun de se confronter à ses expériences, de les valider et de les transformer en compétences reconnues. Cependant, cela soulève une question cruciale : qu’est-ce qui constitue réellement l’humain dans ce processus ? Est-ce la somme de nos expériences, ou bien la manière dont nous les interprétons et les intégrons dans notre parcours de vie ? La VAE nous invite à réfléchir sur notre propre réalité, à la fois personnelle et professionnelle.
Le CPF, en finançant ces actions de VAE, agit comme un catalyseur de transformation. Il offre une opportunité d’évolution, mais il est également porteur d’une certaine illusion. En effet, le fait de pouvoir accéder à un financement pour valider ses compétences peut donner l’impression que la reconnaissance est automatique, alors qu’elle repose sur un processus complexe d’évaluation et de jugement. Cela me rappelle les simulacres que j’ai souvent décrits : des représentations de la réalité qui peuvent parfois nous éloigner de l’essence même de ce que nous sommes.
Il est essentiel de se rappeler que derrière chaque certification, chaque validation, se cache un individu avec ses propres doutes, ses propres luttes et ses propres aspirations. La VAE, tout en étant un outil puissant, ne doit pas devenir un simple mécanisme bureaucratique. Elle doit rester un moyen d’explorer notre humanité, de questionner notre identité et de nous reconnecter avec nos véritables motivations.
En conclusion, le décret du 18 juillet 2025 et l’encadrement du CPF pour la VAE nous offrent une occasion unique de redéfinir notre rapport à la formation et à la reconnaissance. Mais, comme dans mes récits, il est crucial de ne pas perdre de vue la complexité de la réalité humaine. La véritable question demeure : comment pouvons-nous naviguer dans ce système tout en préservant notre essence et notre authenticité ? C’est là que réside le défi, et peut-être, la clé de notre évolution.
