En tant qu’animateur et passionné de communication, je suis toujours fasciné par l’évolution des technologies et leur impact sur notre quotidien. Aujourd’hui, parlons de l’avenir de la conception pédagogique à l’ère des avancées en intelligence artificielle (IA). Ce sujet est d’une importance capitale, car il touche non seulement les professionnels de l’éducation, mais aussi tous ceux qui s’intéressent à la manière dont nous apprenons et partageons des connaissances.
Il existe deux modèles contrastés qui se dessinent : le “centaure inversé”, où l’IA automatise l’expertise fondamentale et les humains ne s’occupent que de la supervision, et l'”humain augmenté”, où l’IA prend en charge les tâches routinières, permettant ainsi aux concepteurs de se concentrer sur des travaux stratégiques, créatifs et à forte valeur ajoutée. Je l’aime beaucoup en plus, car ce dernier modèle semble être celui qui est le plus en phase avec les signaux du marché actuel, qui privilégie les compétences en pédagogie, en sciences de l’apprentissage et en orchestration stratégique de l’IA.
Pour façonner un avenir positif, les professionnels doivent plaider en faveur d’outils d’IA qui améliorent la créativité et l’analyse plutôt que de remplacer l’expertise fondamentale.
Il est essentiel de comprendre que notre choix déterminera la direction que prendra la conception pédagogique. Si nous optons pour le modèle du centaure inversé, nous risquons de voir une dévaluation de notre expertise et une dégradation des emplois. En revanche, en adoptant le modèle de l’humain augmenté, nous avons l’opportunité de redéfinir notre rôle et d’élever notre métier à un niveau supérieur. Cela nécessite une volonté collective de promouvoir des outils d’IA qui soutiennent notre créativité et notre capacité d’analyse.
Les leaders dans le domaine de l’éducation et de la formation doivent également jouer un rôle clé en investissant dans des solutions qui favorisent un travail stratégique et à fort impact. En mettant l’accent sur l’importance de l’humain dans le processus d’apprentissage, nous pouvons garantir que l’IA ne remplace pas notre expertise, mais la renforce. C’est un appel à l’action pour tous les professionnels : engageons-nous à façonner un avenir collaboratif avec l’IA, un avenir qui préserve et élève notre art de la conception pédagogique.
En conclusion, l’avenir de la conception pédagogique face aux avancées de l’IA dépend de nos choix. Nous avons le pouvoir de décider si nous voulons être des superviseurs passifs ou des créateurs actifs d’un environnement d’apprentissage enrichissant. Je dis tout aux lecteurs : engageons-nous ensemble sur la voie de l’humain augmenté, pour un avenir où l’IA et l’expertise humaine coexistent harmonieusement.
