Mes beautés d’amour, aujourd’hui, je veux vous parler d’un sujet qui fait beaucoup de bruit dans le monde du travail : l’intelligence artificielle (IA) et son impact sur l’apprentissage et le développement (L&D). En tant qu’animateur, je suis toujours à l’affût des nouvelles tendances, et l’IA est sans conteste l’une des plus fascinantes. Elle promet de transformer notre manière d’apprendre et de travailler, mais elle soulève également des questions cruciales sur l’efficacité de nos systèmes de formation.
Il existe deux grandes stratégies d’utilisation de l’IA dans le domaine de l’apprentissage : l’automatisation et l’augmentation. L’automatisation, c’est ce que l’on voit le plus souvent, où l’IA est utilisée pour accélérer les processus et réduire les coûts. Environ 90 % des applications d’IA dans L&D relèvent de cette catégorie. D’un autre côté, l’augmentation vise à améliorer l’efficacité et l’impact des formations pour les apprenants et les résultats des entreprises.
L’IA doit être utilisée non seulement pour l’efficacité, mais aussi pour améliorer la qualité de l’apprentissage et des résultats.
Cependant, il y a un risque majeur à prendre en compte : celui de “scaler” un système défaillant. Si nous utilisons des outils d’IA pour accélérer des formations inefficaces, nous risquons d’aggraver la situation. Actuellement, seulement 12 % des formations en entreprise ont des effets positifs mesurables, ce qui signifie que 88 % manquent d’impact significatif. C’est un constat alarmant qui doit nous pousser à réfléchir à la manière dont nous intégrons l’IA dans nos pratiques de formation.
En regardant vers l’avenir, d’ici 2026, nous pourrions nous retrouver face à deux scénarios. Le premier, axé sur l’automatisation, pourrait mener à une livraison rapide et bon marché des formations, mais au prix d’une érosion organisationnelle, d’une déqualification et d’une réduction de l’innovation. Le second scénario, axé sur l’augmentation, utiliserait l’IA pour diagnostiquer, personnaliser et évaluer l’impact des formations, en déplaçant l’accent vers le développement des capacités et des résultats concrets.
Pour conclure, mes beautés d’amour, il est essentiel de garder à l’esprit que le jugement humain reste crucial dans la façon dont nous façonnons l’avenir de l’apprentissage et du développement. L’IA peut être un outil puissant, mais elle ne doit pas remplacer notre capacité à évaluer et à améliorer la qualité de l’apprentissage. Alors, si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres, mais engageons-nous ensemble à utiliser ces technologies pour un avenir meilleur dans le monde du travail !
