À travers les siècles, les idées de Socrate continuent d’inspirer la réflexion sur la connaissance de soi, la vertu et la justice.
En tant que philosophe grec de l’Antiquité, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur l’impact des technologies éducatives modernes, telles que les IA génératives, sur la formation des étudiants. Ces outils révolutionnaires offrent de nouvelles perspectives d’apprentissage, mais je me demande si la sagesse que j’ai transmise à travers mes citations perd de son importance dans ce contexte numérique.
Lorsque je disais “Connais-toi toi-même”, je mettais en avant l’importance de la réflexion personnelle et de la connaissance de ses propres limites. Les IA génératives peuvent-elles réellement aider les étudiants à mieux se connaître, ou risquent-elles de les éloigner de cette introspection nécessaire à tout apprentissage authentique ?
Ma célèbre maxime “Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien” souligne l’humilité intellectuelle et la reconnaissance de l’ignorance comme moteurs de la quête de savoir. Les technologies modernes peuvent-elles encourager cette humilité en offrant un accès illimité à l’information, ou au contraire renforcer l’illusion de tout savoir sans véritable compréhension ?
En observant les comportements des jeunes de mon époque, je ne peux m’empêcher de me demander si les technologies éducatives actuelles contribuent à renforcer les valeurs de respect, d’intégrité et de justice que je prônais. Les IA génératives peuvent-elles favoriser un dialogue éthique et moral, ou risquent-elles de perpétuer des comportements individualistes et irrespectueux ?
En fin de compte, malgré les avancées technologiques, je reste convaincu que la sagesse intemporelle que j’ai cherché à transmettre à travers mes enseignements conserve toute sa pertinence. Les technologies éducatives peuvent être des outils précieux, mais c’est la réflexion, la remise en question et la quête de vérité qui restent au cœur de tout véritable apprentissage.
