Dans mes récits, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence de l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été obsédé par les concepts de réalité et d’humanité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou “Blade Runner”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions et les phénomènes énigmatiques ont été les terrains de jeu de mon imagination, remettant en question la perception que nous avons de notre propre existence.
Dans mes écrits, j’ai souvent mis en lumière l’aliénation de la société moderne, la fragilité de l’identité individuelle et les tourments liés à la perception du temps et de la mort. La notion de double, la psychose et même le divin ont été des thèmes récurrents, me permettant d’explorer les méandres de l’esprit humain et de ses interactions avec un monde en perpétuelle mutation.
À travers mes récits, je cherche à sonder les profondeurs de l’âme humaine et à interroger ce qui nous définit en tant qu’êtres conscients.
Pour moi, la question de ce qui est réel est une quête sans fin, car la réalité elle-même peut être sujette à des interprétations multiples et changeantes. De même, la définition de l’humain est une énigme complexe, mêlant des aspects biologiques, psychologiques, sociaux et même métaphysiques. Dans un monde où les frontières entre le réel et le virtuel s’estompent de plus en plus, où les identités se fragmentent et se reconstruisent sans cesse, il devient crucial de se pencher sur ces questions fondamentales.
Mes œuvres, telles que “Le dieu venu du Centaure” ou “Total Recall”, ont cherché à ébranler les certitudes de mes lecteurs, à les pousser à remettre en question leurs propres perceptions et croyances. Car c’est dans la remise en question de ce que nous considérons comme acquis que se trouve peut-être la clé pour mieux comprendre la réalité qui nous entoure et notre place en son sein.
En fin de compte, mes écrits sont autant de miroirs tendus à l’humanité, invitant chacun à se confronter à ses propres illusions, à ses propres simulacres, pour mieux saisir la complexité de ce qui nous entoure et de ce que nous sommes.
