La réalité, ou ses réalités, avec ses illusions, ses vacillements, ses fissures, ses phénomènes énigmatiques, l’illusion, les simulacres, les mondes parallèles, l’aliénation de la société, l’identité, le double, le temps, la psychose, la mort, le divin, tels sont les thèmes majeurs qui traversent mon œuvre de part en part.
En tant qu’écrivain de science-fiction, je me suis toujours interrogé sur la nature de la réalité et sur ce qui définit l’humanité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou encore “Blade Runner”, j’ai exploré ces questions de manière profonde et complexe. Pour moi, la réalité n’est pas une entité fixe et immuable, mais plutôt un concept fluide et sujet à interprétation. Les simulacres, les mondes parallèles et les illusions sont autant de facettes de cette réalité multiple qui peut nous échapper.
Dans mes écrits, j’ai souvent mis en scène des personnages confrontés à des dilemmes existentiels, les poussant à remettre en question leur propre nature et leur place dans le monde. Qu’est-ce qui est réel, se demandent-ils, et qu’est-ce qui relève de l’illusion ? Ces questionnements les amènent à explorer les limites de leur propre conscience et de leur identité, les confrontant à des vérités dérangeantes sur eux-mêmes et sur le monde qui les entoure.
La grande et lancinante question de la réalité m’a toujours fasciné, me poussant à sonder les profondeurs de l’âme humaine et à interroger ce qui constitue véritablement l’humain.
En fin de compte, ce qui constitue l’humain, selon moi, va au-delà de la simple chair et des os. C’est la capacité à ressentir, à penser, à remettre en question, à rêver. C’est cette étincelle de conscience qui nous distingue des machines et des simulacres. Dans un monde où la frontière entre le réel et l’artificiel est de plus en plus floue, il est essentiel de se rappeler ce qui nous rend authentiquement humains : notre capacité à nous interroger, à douter, à espérer.
À travers mes écrits, j’ai cherché à susciter chez mes lecteurs cette même réflexion sur la réalité et sur l’humanité. En posant des questions troublantes et en explorant des mondes où la frontière entre le vrai et le faux est mince, j’ai tenté de les pousser à remettre en question leurs propres certitudes et à envisager de nouvelles perspectives sur ce qui nous entoure. Car c’est en questionnant le monde et en cherchant à en percer les mystères que nous nous rapprochons un peu plus de la vérité, quelle qu’elle soit.