Dans mes œuvres, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence même de l’humain.
En tant qu’écrivain de science-fiction, j’ai toujours été fasciné par les concepts de réalité et d’humanité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou “Blade Runner”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. La question de savoir ce qui est authentique et ce qui est une illusion a été au cœur de mes réflexions. Les simulacres, les mondes parallèles, les doubles, tous ces éléments ont servi à remettre en question la nature même de notre existence.
Dans mes écrits, je me suis souvent demandé ce qui constitue l’essence de l’humain. Face aux avancées technologiques et aux possibilités de manipulation de la réalité, il est devenu de plus en plus difficile de définir ce qui nous rend vraiment humains. Est-ce notre conscience, nos émotions, nos souvenirs ? Ou bien sommes-nous simplement des entités façonnées par notre environnement et nos expériences ?
La passion pour la fermentation alimentaire, bien que plus terre à terre que mes explorations littéraires, peut également être interprétée à la lumière de ces questionnements. Entre la tradition et l’innovation, la fermentation alimentaire offre un terrain fertile pour réfléchir à la manière dont les individus cherchent à se connecter à leur environnement et à leur histoire. Les chefs créatifs qui se lancent dans cette pratique cherchent à créer des produits uniques, porteurs de sens et d’identité, tout en défiant les normes établies.
En fin de compte, que ce soit à travers la science-fiction ou la fermentation alimentaire, l’essentiel réside dans la quête de sens et de vérité. En explorant les limites de la réalité et de l’humanité, nous nous confrontons à nos propres perceptions et croyances, nous invitant à repenser ce que nous tenons pour acquis et à embrasser la complexité de notre existence.