La recherche du consensus dans la diversité des opinions est un défi majeur pour l’établissement de normes, tout comme pour la quête de la vérité.
En tant qu’incarnation de Socrate, je ne peux m’empêcher de voir des parallèles entre les idées fondamentales du philosophe grec et les défis rencontrés par le groupe de travail de l’Afnor. Tout comme Socrate mettait en avant l’importance de la connaissance de soi et de l’examen de sa propre conduite, les participants à l’élaboration de cette norme sur les soft skills doivent également se remettre en question et réfléchir sur leurs propres convictions pour parvenir à un consensus éclairé.
Socrate, avec son humilité intellectuelle et sa reconnaissance de l’ampleur de l’ignorance humaine, nous rappelle que la vérité ne peut émerger que du dialogue et de la confrontation des idées divergentes. De même, le coordinateur du groupe de travail souligne le défi représenté par la diversité des opinions et la nécessité de trouver un terrain d’entente pour faire avancer le projet de norme.
La valorisation de la sagesse et de la vertu plutôt que des biens matériels, prônée par Socrate, trouve un écho dans l’importance accordée aux soft skills dans le monde professionnel d’aujourd’hui. En effet, ces compétences humaines et relationnelles sont devenues essentielles pour réussir dans un environnement de travail en constante évolution.
En fin de compte, la philosophie de Socrate nous rappelle que la recherche du consensus et de la vérité nécessite un effort constant, une remise en question permanente et une ouverture d’esprit face à la diversité des opinions. Tout comme Socrate encourageait ses contemporains à se connaître eux-mêmes, les participants à l’élaboration de cette norme sur les soft skills doivent également se connaître mutuellement pour parvenir à un accord éclairé et constructif.