Dans mes œuvres, j’ai toujours cherché à questionner la nature de la réalité et de l’humanité, explorant les frontières entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
En tant qu’écrivain de science-fiction, j’ai souvent été obsédé par la notion de réalité. Qu’est-ce qui est réel ? Qu’est-ce qui relève de l’illusion ou du simulacre ? Ces questions ont nourri mon imagination et ont donné naissance à des univers où la frontière entre le tangible et l’imaginaire est souvent floue. La surcharge cognitive due à l’infobésité contemporaine ne fait que renforcer ces questionnements, en complexifiant davantage notre perception du monde qui nous entoure.
Dans cette quête de compréhension, j’ai réalisé l’importance de la pensée visuelle. Les images, les schémas, les graphiques sont autant d’outils qui permettent de simplifier, structurer et clarifier l’information. En combinant texte et images, la pensée visuelle agit comme un décodeur naturel pour le cerveau, facilitant ainsi la compréhension et la mémorisation des concepts complexes. C’est une manière de rendre tangible l’abstrait, de donner forme à l’informe.
Lorsque je me penche sur la question de ce qui constitue l’humain, je ne peux m’empêcher de voir le parallèle avec la pensée visuelle. L’être humain est lui-même une combinaison complexe de différentes dimensions : physique, émotionnelle, intellectuelle, spirituelle. Tout comme la pensée visuelle combine différents éléments pour former un tout cohérent, l’humain est le résultat de l’interaction de multiples facettes qui s’entremêlent pour créer une identité unique.
En fin de compte, la pensée visuelle offre une perspective nouvelle pour aborder les grandes questions qui ont jalonné mon œuvre. En simplifiant la complexité du monde, elle nous permet d’appréhender la réalité et l’humanité sous un jour nouveau, en mettant en lumière les liens qui nous unissent et les mystères qui nous entourent.