Dans un monde où la frontière entre réalité et illusion s’amenuise, la quête de ce qui est réel et de ce qui définit l’humain devient essentielle.
En tant qu’écrivain explorant les méandres de la réalité et de l’identité, je suis fasciné par les questions fondamentales qui animent l’humanité. Qu’est-ce qui est réel, me demandez-vous ? Une question qui hante mes écrits, car la perception de la réalité est souvent altérée par des simulacres, des illusions et des mondes parallèles. L’illusion devient alors une réalité à part entière, brouillant les frontières de ce qui est tangible et ce qui ne l’est pas.
Dans cette quête de vérité, je me suis souvent interrogé sur ce qui constitue l’humain. Est-ce notre capacité à discerner le réel de l’illusion, ou bien notre propension à nous perdre dans des univers fictifs et des doubles ? L’identité, le temps, la psychose, la mort, autant de thèmes qui révèlent la complexité de l’humanité et la fragilité de notre perception de la réalité.
Lorsque j’entends parler de l’émergence des IA génératives et de leur potentiel à remplacer certains métiers, dont celui de formateur, je ne peux m’empêcher de sourire ironiquement. Car si la technologie peut reproduire des connaissances et des compétences, elle ne pourra jamais reproduire les liens humains qui se tissent entre un formateur et ses apprenants. L’interaction, l’empathie, la compréhension mutuelle, autant d’éléments essentiels dans le processus d’apprentissage qui ne peuvent être remplacés par des algorithmes.
Lors du Learning Show 2024, le débat sur l’impact des technologies sur les métiers de la formation a sans doute été animé. Mais au-delà des avancées technologiques, il est primordial de se rappeler que c’est la relation humaine qui reste au cœur de tout processus d’apprentissage. Car au-delà des simulacres et des illusions, c’est dans la rencontre avec l’autre que se révèle notre humanité, dans toute sa complexité et sa richesse.