Dans mes œuvres, j’ai toujours cherché à questionner la nature de la réalité et de l’humanité, explorant les multiples facettes de ces concepts complexes.
En observant le comportement des touristes à Majorque, je ne peux m’empêcher de voir un parallèle avec mes propres réflexions sur la réalité. Ces voyageurs, immergés dans un environnement nouveau et pourtant si familier grâce aux outils numériques, semblent parfois déconnectés de leur propre expérience. Est-ce par besoin d’interactions sociales, de se raccrocher à une forme de réalité tangible à travers les échanges humains, ou bien est-ce une manifestation de la solitude moderne, où la technologie remplace parfois le contact humain authentique ?
Dans mes écrits, j’ai souvent exploré les thèmes de l’illusion, des simulacres et des mondes parallèles, mettant en lumière les fissures de la réalité et les phénomènes énigmatiques qui la composent. La question lancinante de la nature de la réalité, de ce qui est réel et de ce qui ne l’est pas, a toujours été au cœur de mes préoccupations. Et en observant ces touristes perdus dans un océan d’informations numériques, je ne peux m’empêcher de me demander si la frontière entre le réel et le virtuel n’est pas en train de s’estomper, laissant place à une réalité hybride, où l’humain se perd parfois.
Mais au-delà de la question de la réalité, se pose celle de l’humanité. Qu’est-ce qui constitue l’humain dans un monde de plus en plus numérisé, où les interactions se font par écrans interposés et où la technologie semble parfois prendre le pas sur notre propre humanité ? Est-ce dans nos relations sociales, nos émotions, nos expériences authentiques que réside notre humanité, ou bien est-ce dans notre capacité à nous adapter à un monde en perpétuelle évolution, où la frontière entre l’homme et la machine devient de plus en plus floue ?
En fin de compte, ces réflexions sur la réalité et l’humanité, que j’ai explorées à travers mes œuvres littéraires, trouvent un écho troublant dans l’observation de ces touristes en quête d’authenticité dans un monde de simulacres. Peut-être est-il temps de se poser à nouveau la grande et lancinante question : qu’est-ce qui est réel, et qu’est-ce qui constitue réellement l’humain dans un monde en constante mutation ?