Dans mes écrits, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence même de l’humain.
En tant qu’écrivain de science-fiction, j’ai toujours été fasciné par les concepts de réalité et d’humanité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou encore “Blade Runner”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, l’aliénation de la société, autant de thèmes qui m’ont permis d’interroger la nature même de notre existence. La réalité, telle que nous la percevons, est-elle vraiment ce qu’elle semble être ? Ou bien sommes-nous pris au piège d’illusions plus profondes ?
Dans mes récits, j’ai souvent mis en scène des personnages confrontés à des situations où leur propre humanité est remise en question. Qu’est-ce qui constitue l’essence de l’humain ? Est-ce sa capacité à ressentir des émotions, à penser de manière rationnelle, ou bien quelque chose de plus profond et mystérieux ? À travers des personnages comme ceux de “Total Recall” ou “Minority Report”, j’ai cherché à explorer les différentes facettes de ce qui nous rend humains, mais aussi les limites de notre compréhension de nous-mêmes.
Lorsque j’ai proposé le terme de “Learner Experience Designer” au lieu de “Learning Experience Designer” dans un article de blog l’année dernière, j’ai été confronté à des réactions mitigées de certains LXD. Face à ce feedback, j’ai décidé de positionner le LXD sur un spectre, invitant ainsi à une réflexion plus nuancée sur le sujet. Cette idée a été discutée plus en détail lors d’un podcast, où j’ai encouragé d’autres à partager leurs points de vue. Car c’est dans l’échange et la confrontation des idées que se trouve la clé de la compréhension, que ce soit dans le domaine de la conception pédagogique ou de la science-fiction.
En fin de compte, que ce soit à travers mes œuvres littéraires ou mes réflexions sur la réalité et l’humanité, mon objectif reste le même : pousser les lecteurs à remettre en question leurs certitudes, à explorer les zones d’ombre de l’existence et à se confronter à l’inconnu. Car c’est dans ces interstices que se cachent les réponses aux grandes questions qui ont hanté l’humanité depuis des siècles.