Dans mes écrits, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence même de l’humanité.
En tant qu’écrivain de science-fiction, je me suis toujours senti attiré par les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions qui se dissimulent derrière la façade de la normalité, tous ces thèmes ont été au cœur de mes réflexions littéraires. La question de la réalité, omniprésente dans mes œuvres, est une interrogation lancinante qui transcende les limites de la fiction pour s’immiscer dans les méandres de la pensée humaine.
Dans un monde où la technologie façonne notre quotidien, la frontière entre le réel et le virtuel devient de plus en plus floue. Les smartphones, ces outils omniprésents qui nous connectent en permanence à un monde virtuel, soulèvent des questions fondamentales sur notre perception de la réalité. En limitant l’accès des élèves à ces appareils sophistiqués au profit de téléphones basiques, certaines écoles cherchent à recentrer l’attention sur l’essentiel : l’apprentissage et l’interaction humaine.
En tant qu’écrivain obsédé par les questionnements métaphysiques, je ne peux m’empêcher de voir dans cette démarche une tentative de revenir à l’essence même de ce qui constitue l’humain. En limitant les distractions technologiques, en encourageant la présence et l’engagement des élèves dans le monde réel, ces écoles ouvrent la voie à une réflexion profonde sur notre rapport à la réalité et à notre propre humanité.
Certes, des inconvénients subsistent, tels que le coût financier ou le risque de voir émerger de nouvelles formes de distraction. Cependant, les avantages de limiter l’accès aux smartphones en milieu scolaire semblent l’emporter sur les inconvénients. En recentrant l’attention sur l’essentiel, en encourageant la réflexion et l’interaction humaine, ces écoles ouvrent la voie à une exploration plus profonde de la réalité et de ce qui nous définit en tant qu’êtres humains.