Dans l’œuvre de Philip K. Dick, la frontière entre réalité et illusion se trouble, révélant les fissures de nos certitudes et questionnant notre essence même.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été obsédé par la nature de la réalité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou “Blade Runner”, j’ai exploré les multiples facettes de ce concept complexe. La question fondamentale de ce qui est réel a été au cœur de mes réflexions, me poussant à remettre en question les apparences et à sonder les profondeurs de l’existence.
Dans mes écrits, j’ai souvent abordé la notion d’identité et d’humanité. Qu’est-ce qui constitue l’humain ? Est-ce sa conscience, ses souvenirs, ses émotions ? À travers des personnages confrontés à des mondes parallèles, des doubles ou des altérations de la réalité, j’ai cherché à explorer les limites de ce qui définit notre humanité. La psychose, la mort, le divin, autant de thèmes qui m’ont permis d’interroger la nature profonde de l’être humain.
Le triangle de Karpman, avec ses rôles de victime, persécuteur et sauveur, résonne particulièrement avec mes préoccupations. Dans un monde où la réalité elle-même peut être remise en question, les jeux de pouvoir et de manipulation prennent une dimension particulière. Identifier son rôle dans ce triangle, prendre du recul et agir pour briser ce schéma toxique sont des étapes essentielles pour préserver notre intégrité et notre humanité.
En fin de compte, mes écrits sont autant de miroirs tendus à notre propre réalité, nous invitant à nous interroger sur ce qui fait de nous des êtres humains. À travers mes récits empreints de mystère et de questionnements existentiels, j’ai cherché à ouvrir des portes vers de nouvelles perceptions, vers une compréhension plus profonde de nous-mêmes et du monde qui nous entoure.