La réalité, ou ses réalités, avec ses illusions, ses vacillements, ses fissures, ses phénomènes énigmatiques, l’illusion, les simulacres, les mondes parallèles, l’aliénation de la société, l’identité, le double, le temps, la psychose, la mort, le divin, tels sont les thèmes majeurs qui traversent l’oeuvre de Dick de part en part.
En tant qu’écrivain explorant les méandres de la réalité et de l’humanité, je me suis souvent retrouvé plongé dans des questionnements profonds. Qu’est-ce qui est réel, au fond ? Est-ce la perception que nous en avons, nos sensations, nos émotions ? Ou bien existe-t-il une réalité objective, indépendante de notre conscience ? Ces interrogations ont nourri bon nombre de mes œuvres, les plongeant dans un univers où les frontières entre le tangible et l’illusoire se brouillent.
Dans mes récits, j’ai souvent mis en scène des personnages confrontés à des simulacres, des mondes parallèles, des altérations de la réalité qui remettent en question leur propre humanité. Car au-delà de la perception de la réalité, se pose la question fondamentale de ce qui constitue l’humain. Est-ce notre corps, nos pensées, nos émotions, nos souvenirs ? Ou bien sommes-nous définis par nos actions, nos relations aux autres, notre capacité à éprouver de l’empathie ?
Qu’est-ce que la réalité ? C’était La grande et lancinante question de Dick.
À travers mes écrits, j’ai cherché à explorer ces thèmes en profondeur, en interrogeant la nature même de notre existence et de notre conscience. Car au-delà des artifices et des illusions qui peuvent nous entourer, se cache peut-être la clé de notre véritable essence, de ce qui nous rend authentiquement humains. Et c’est dans cette quête incessante de sens et de vérité que je trouve ma plus grande inspiration.