Dans mes écrits, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence de l’humain.
En tant qu’écrivain de science-fiction, j’ai toujours été fasciné par les concepts de réalité et d’humanité. À travers des œuvres telles que “Simulacres”, “Ubik” ou encore “Blade Runner”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions, tous ces éléments ont servi de toile de fond à mes réflexions sur la nature de notre existence.
Dans mes écrits, j’ai souvent mis en scène des personnages confrontés à des situations où leur perception de la réalité est remise en question. Les thèmes de l’identité, du temps, de la mort et même du divin sont autant de pistes que j’ai explorées pour tenter de percer le mystère de ce qui nous entoure. La notion d’aliénation de la société et la recherche de soi-même à travers le prisme de l’autre ont également été des axes majeurs de mes récits.
La réalité, telle que je la conçois, est une construction fragile, sujette à des fissures et des vacillements constants.
Pour moi, ce qui est réel n’est pas forcément tangible, mais plutôt une perception individuelle façonnée par nos expériences et nos croyances. L’humain, quant à lui, est défini non seulement par sa nature biologique, mais aussi par sa capacité à remettre en question, à évoluer et à s’adapter face aux défis qui se présentent. C’est cette capacité à grandir, à apprendre et à se renouveler qui, à mon sens, constitue l’essence même de l’humanité.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours cherché à pousser mes lecteurs à remettre en question leur vision du monde et à explorer les multiples facettes de la réalité. À travers mes récits, j’ai tenté de susciter la réflexion sur ce qui nous entoure et sur ce qui nous définit en tant qu’êtres humains. La science-fiction, par sa capacité à repousser les limites de l’imagination, offre un terrain fertile pour explorer ces questions fondamentales qui nous habitent.