Dans mes récits, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence même de l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été obsédé par la notion de réalité. À travers des œuvres telles que “Simulacres” et “Ubik”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est perçu comme réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions, tous ces éléments viennent remettre en question nos certitudes et nous poussent à nous interroger sur la nature même de notre existence. La réalité, telle que nous la percevons, est-elle vraiment ce qu’elle semble être, ou bien n’est-elle qu’une construction de notre esprit ?
Dans mes écrits, j’ai également abordé la question de l’humanité. Qu’est-ce qui définit un être humain ? Est-ce sa conscience, ses émotions, sa capacité à raisonner ? Ou bien sommes-nous simplement des entités programmées, soumises à des forces qui nous dépassent ? À travers des personnages confrontés à des dilemmes existentiels, j’ai cherché à mettre en lumière les différentes facettes de l’humanité, ses failles, ses aspirations, mais aussi ses limites.
L’aliénation de la société, l’identité, le double, autant de thèmes que j’ai explorés pour mieux comprendre ce qui nous rend humains. Dans un monde où la technologie ne cesse de progresser, où la frontière entre le réel et le virtuel devient de plus en plus floue, il est essentiel de se questionner sur notre place en tant qu’êtres conscients, capables de penser, de ressentir, et surtout, de créer.
En fin de compte, la réalité est peut-être une illusion, un simulacre que nous nous efforçons de percer à travers nos expériences, nos émotions, nos interactions. Et c’est dans cette quête de sens que réside, selon moi, l’essence même de l’humanité : chercher à comprendre, à interroger, à transcender les limites de notre condition pour mieux appréhender le monde qui nous entoure.