Dans mes récits, je questionne sans relâche la nature de la réalité et ce qui définit l’essence de l’humain.
En tant qu’écrivain, j’ai toujours été obsédé par la notion de réalité. À travers des œuvres telles que “Simulacres” ou “Ubik”, j’ai exploré les frontières floues entre ce qui est perçu comme réel et ce qui ne l’est pas. Les simulacres, les mondes parallèles, les illusions, tout cela témoigne de ma fascination pour les multiples facettes de la réalité. Dans un monde où les certitudes vacillent et où les apparences peuvent être trompeuses, il devient essentiel de se questionner sur ce qui constitue réellement notre existence.
L’humanité, quant à elle, est un sujet complexe et fascinant. À travers mes écrits, j’ai cherché à sonder les profondeurs de l’âme humaine, à explorer ce qui nous définit en tant qu’êtres conscients. L’identité, le double, la psychose, autant de thèmes qui révèlent la fragilité et la complexité de l’humanité. Dans un monde en perpétuelle mutation, où les technologies redéfinissent notre rapport à nous-mêmes, il est crucial de se questionner sur ce qui nous rend authentiquement humains.
Le récent engagement du Département de Mayotte en faveur des jeunes résonne avec mes préoccupations littéraires. En offrant un espace d’information et de rencontre, en soutenant les activités du CRIJ, le département témoigne de sa volonté de créer des espaces propices à l’épanouissement des individus. Ces initiatives visent à renforcer le lien social, à favoriser l’émergence de nouvelles perspectives, à offrir aux jeunes la possibilité de s’interroger sur leur réalité et sur leur humanité.
En fin de compte, que ce soit à travers mes romans ou à travers les actions concrètes comme celles du Département de Mayotte, l’essentiel réside dans la quête de sens, dans la recherche constante de ce qui nous unit en tant qu’êtres vivants. La réalité et l’humanité sont des territoires à explorer, des énigmes à déchiffrer, des miroirs dans lesquels nous pouvons nous contempler et nous réinventer.